Le stress fait partie de la vie, nous y sommes tous confrontés un jour ou l’autre dans les aléas du quotidien. Il s’avère bénéfique sur une courte durée mais lorsqu’il devient chronique, il peut devenir handicapant voire néfaste pour notre organisme (avec des conséquences physiques, mentales et émotionnelles). Sa gestion apparaît alors nécessaire pour réguler
Le stress fait partie de la vie, nous y sommes tous confrontés un jour ou l’autre dans les aléas du quotidien. Il s’avère bénéfique sur une courte durée mais lorsqu’il devient chronique, il peut devenir handicapant voire néfaste pour notre organisme (avec des conséquences physiques, mentales et émotionnelles).
Sa gestion apparaît alors nécessaire pour réguler ces impacts sur nos comportements, sur nos émotions, notre corps et sur notre mental.
Mais encore faut-il être conscient du lien intime entre nos comportements, nos émotions et la relation que nous entretenons avec le stress : ce qui n’est pas si évident quand nous sommes pris dans un quotidien qui va toujours plus vite.
Alors comment la prise de conscience et l’acceptation peuvent influencer notre gestion du stress au quotidien ?
Le stress et la gestion du stress
Le Docteur Hans Selye (pionnier des études sur le stress au 20è siècle) définit le stress comme une agression de l’organisme par un agent physique, psychique, émotionnel entraînant un déséquilibre qui doit être compensé par un travail d’adaptation. Le stress se manifeste lorsqu’il existe un décalage entre la perception d’une sollicitation extérieure et la perception de notre capacité à y faire face. Pour rétablir l’équilibre, un ensemble de réactions physiologiques et psychologiques apparaissent pour s’adapter à un événement donné. Le stress n’est ni bon, ni mauvais en soi. C’est notre interprétation des situations stressantes et notre capacité à y faire face qui déterminent si le stress sera bénéfique (c’est à dire mobilisateur) ou néfaste (c’est à dire affaiblissant) pour nous. Le stress, étant un processus d’adaptation de notre organisme, il nous demande de l’énergie. A long terme si celui-ci n’est pas régulé, il entraîne alors un épuisement de l’organisme et peut entraîner des conséquences néfastes sur notre santé physique et psychologique. Cela peut inclure des problèmes tels que des troubles du sommeil, des troubles gastro-intestinaux, des tensions musculaires, des problèmes cardiovasculaires, une diminution de l'immunité, ainsi que des troubles de l'humeur tels que l'anxiété et la dépression. À long terme, un stress chronique non maîtrisé peut contribuer au développement de maladies plus graves.
La gestion du stress apparaît donc cruciale pour prévenir ces impacts négatifs.
D’après Le Larousse, « gérer » est l’action de s’occuper d’un problème, d’affronter une situation difficile.
La gestion du stress peut alors se définir comme l’ensemble des moyens mis en œuvre pour vivre le mieux possible avec son stress au quotidien et maintenir un équilibre mental, physique et émotionnel en passant d’un espace problème à un espace solution.
Il existe bien évidement plusieurs moyens de gérer son stress mais une première étape apparaît comme un point de départ, celle de la prise de conscience et de l’acceptation.
Prise de conscience du Stress
D’après le dictionnaire de l’académie française, 9è édition, la prise de conscience se définit par le fait d’éveiller son attention à une réalité jusqu’alors mal perçue, d’en acquérir une connaissance claire, nette et de saisir l’importance de cette réalité » Prendre conscience c’est reconnaître, mettre en lumière, ouvrir sa conscience à, ouvrir son regard sur quelque chose qui nous est propre (état physique, émotionnel ou mental) ou sur notre environnement. C’est aussi se rendre compte de l’existence de cet état ou de la situation. Plus particulièrement, prendre conscience de son stress : c’est reconnaître que celui-ci est un mécanisme naturel de survie, qu’il fait partie de notre existence d’être humain et que chacun de nous peut en être impacté un jour dans sa vie personnelle, familiale ou encore professionnelle. C’est porter une attention particulière aux situations susceptibles de nous stresser, et à ses effets sur notre corps, nos émotions, et notre mental. L’observation permet ensuite d’établir des liens de cause à effet entre la situation à l’origine du stress et notre réaction face à celle-ci. La prise de conscience de son stress ne suffit pas pour gérer son état d’équilibre physique, mental et émotionnel. Face à une situation problématique, face à quelque chose qui nous dérange, nous entrons spontanément en réaction, en mettant en place des mécanismes de défense tel que : - Le refoulement : c’est l’évitement. Il a pour effet de nourrir le ressentiment - La victimisation : c’est le rejet de la responsabilité sur l’autre et nous rend impuissant à agir - La résistance : c’est l’attitude de combattant qui demande beaucoup d’énergie, qui amène à l’épuisement physique et psychique. - Ou bien nous prenons le chemin de l’acceptation...Acceptation du stress
Accepter est emprunt du latin « accipere» signifiant recevoir, accueillir de manière durable dans le temps. D’après Le Larousse, c’est consentir à prendre quelque chose, à recevoir ce qui est offert. En psychologie, l’acceptation ne signifie pas forcément être d’accord ni se soumettre, mais plutôt adopter une attitude ouverte et non jugeante envers ce qui est. Par exemple, accepter son émotion face à un stress. Accepter c’est recevoir ce qui est, tel qu’il est, sans vouloir changer quoi que ce soit, sans dépenser d’énergie dans une lutte épuisante. Accepter c’est composer avec la réalité de ce qui nous arrive plutôt que de nous acharner contre. Il apparaît la notion d’avancer avec la difficulté ou l’épreuve.L’influence de la prise de conscience et de l’acceptation sur la gestion du stress
Prendre conscience de notre stress permet de nous éclairer sur notre manière personnelle de fonctionner face au stress et de reconnaître ses propres besoins. Par exemple, lors du passage d’un examen, j’ai besoin d’être détendu et à la fois concentré. Connaître nos sources de stress révèle ce qui est important pour nous. Si une situation nous stresse c’est qu’il y a un enjeu pour nous, c’est que nous y attachons de l’intérêt. Les causes du stress nous amènent à mieux nous connaître dans nos limites et dans nos valeurs. Identifier les sources, permet aussi de mettre à profit l’énergie déployée pour sa gestion. En effet, s’il existe un pouvoir de contrôle ou d’influence sur l’origine de notre stress, il sera possible de mettre en place une stratégie de changement tourné vers l’extérieur. (exemple : je suis en retard tous les matins, je peux éventuellement me lever plus tôt et anticiper certaines choses la veille) Au contraire, si nous n’avons ni contrôle ni influence sur la situation, comme pour la météo ou les bouchons (« je ne peux rien y faire ») il apparaît alors plus efficace de mobiliser son énergie vers une stratégie de gestion du stress tournée vers soi : comme une pratique de la relaxation. Si nous sommes sensibilisés à notre fonctionnement face aux défis de la vie, il nous est alors possible, d’anticiper, d’agir plus tôt, pour mettre en place des stratégies de gestion du stress avant que celui-ci n’affaiblisse trop notre organisme. L’acceptation d’une réalité, nous libère, nous permet de lâcher prise, nous remet en contact avec nos ressources, notre pouvoir d’action. Elle permet d’aller de l’avant et d’aller chercher des stratégies de gestion appropriées pour retrouver un équilibre mental, physique et émotionnel. Nous faisons le choix de ne plus subir mais bien de reprendre le contrôle. Nous pouvons changer alors notre regard en tournant notre réponse au stress à notre avantage, en choisissant d’axer le surcroît d’énergie et de vivacité d’esprit qu’elle procure sur la tâche à accomplir plutôt que sur les moyens d’éviter cette tâche. Par exemple : Reconnaître son état de fatigue, plutôt que de lutter contre la fatigue constante. L'acceptation peut conduire à ajuster son emploi du temps, à prioriser le repos, et à mettre en place des routines de sommeil plus saines.En pratique
Il est donc important de surveiller notre niveau de stress et d’apprendre des techniques de gestion de celui-ci pour maintenir un équilibre sain. Cela peut inclure l’utilisation de test pour évaluer son niveau de stress (exemple : Holmes et Rahe) des méthodes comme la méditation, l’exercice physique, une alimentation saine, le maintien d’un bon sommeil, la relaxation, ou l’établissement de limites dans notre vie professionnelle et personnelle. Il est possible de choisir d’être accompagné dans cet apprentissage par un professionnel comme le relaxologue Biosappien par exemple.Conclusion
Prendre conscience et accepter le stress nous amène à changer notre regard et notre relation à celui-ci. Le stress fait partie de la vie. Il est tout à fait normal de le ressentir de temps en temps. L’objectif n’est pas de l’éliminer mais de développer une relation plus saine et constructive avec notre stress. Le stress, lorsqu’il est bien compris et bien géré peut se transformer en une opportunité pour évoluer et devenir plus résilient. Comme le dit le proverbe « Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort » Alors transformons notre perception du stress et utilisons-le comme un catalyseur pour une vie meilleure et plus équilibrée. Pour aller plus loin, n'hésitez pas à découvrir la BIOSAPPIA et le relaxologue BIOSAPPIEN. Merci à Lisa Forestier pour cet article (ancienne étudiante et nouvelle relaxologue BIOSAPPIENNE).
Sources
Magazine
cerveau et psycho, n°153, avril 2023, dossier comment faire du stress un allié, p. 43
Site internet
cramformation.com
Graines de paix, définition adaptée du dictionnaire de l’Académie, 9e édition
https://www.stress.eu.com/comprendre-le-stress/definition-du-stress/
https://www.editions-tissot.fr/actualite/sante-securite/l-origine-de-la-notion-de-stress-le-modele-de-hans-selye-et-le-syndrome-general-d-adaptation )
https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/stress-177599
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